FSB (ex-KGB)


Ajouté le 23 Juillet 2007 à 12h56.

Catégorie : Militaires | Vu 1475 fois.


FSB (ex-KGB)
La zone militaire FSB (ex-KGB).

Coordonné GPS de FSB (ex-KGB) : 55°45'38.48" N 37°37'41.51" E
Fichier .kmz (à ouvrir avec Google Earth) : fsb-(ex-kgb)
Pays, ville : Russie, Moscou

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Résumé : Le FSB ou « Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie », en russe Federalnaïa Sloujba Bezopasnosti Rossiyskoï Federatsii est un service secret de la Russie, chargé des affaires de sécurité intérieure. Le FSB est le principal successeur de l'ancien KGB, dissous en novembre 1991 après le putsch de Moscou.

Le siège du FSB est situé dans la Loubianka, à Moscou.

Le FSB est engagé principalement dans les affaires intérieures ; les fonctions de renseignement à l'étranger étant assurées par le SVR (anciennement Premier directorat du KGB). Toutefois le FSB inclut également le Service fédéral des communications et informations gouvernementales (FAPSI), impliqué dans la surveillance électronique à l'étranger. En outre, le FSB est compétent pour agir dans les territoires des anciennes républiques soviétiques, et il peut conduire des opérations militaires anti-terroristes n'importe où dans le monde sur ordre du président, suite à l'adoption des nouvelles lois anti-terrorisme. Tous les services d'ordre et de renseignements en Russie travaillent si nécessaire sous le contrôle du FSB : à titre d'exemple, le service de renseignement militaire (GRU), les forces spéciales militaires (Spetsnaz) et les détachements de troupes du Ministère de l'Intérieur russe (sorte de gendarmerie) travaillent sous la direction du FSB en Tchétchénie.

Le FSB est responsable de la sécurité intérieure de la Russie, du contre-espionnage, et de la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et le trafic de drogue. Cependant, de nombreuses critiques soutiennent que le FSB est plus engagé dans l'élimination des dissidences internes, maintenant la population sous un contrôle permanent, et influençant les évènements politiques importants, à l'identique des actions passées du KGB. Il est ainsi reproché au FSB de mettre en œuvre une surveillance de masse et une variété de mesures actives, dont la désinformation, la propagande à travers les médias contrôlés par l'État, des provocations et persécutions d'opposants politiques, journalistes d'investigation ou dissidents.

Le FSB est une vaste et puissante organisation, rassemblant des fonctions et pouvoirs qui sont dans d'autres pays disséminés entre des services distincts. Le FSB commande également un contingent des troupes armées (troupes intérieures, spetsnaz) et un important réseau d'informateurs civils. Le nombre d'employés du FSB, comme son budget, demeurent un secret d'État, mais il a été rapporté une augmentation de presque 40% du budget en 2006. En 1992, le nombre d'employés liés à l'ex-KGB a été estimé à 500 000. Enfin, la majorité des hauts responsables politiques russes seraient liés au FSB ; Olga Kryshtanovskaya, a estimé que 78% des 1016 principaux responsables politiques russes ont travaillé précédemment dans une organisation affiliée au KGB ou au FSB.

Au fil des années, le FSB et les services de sécurité affiliés ont exécuté tous les présidents de la République tchétchène d'Itchkérie, dont Djokhar Doudaïev, Zelimkhan Yandarbiev, Aslan Maskhadov et Abdoul-Khalim Saïdoullaïev. Peu avant sa mort, Saïdoullaïev prétendait que le gouvernement russe avait tué « traîtreusement » Maskhadov, après l'avoir invité à discuter et s'être engagé à propos d'une protection « au plus haut niveau ». [6]

Parmi les personnes suspectées de terrorisme, une douzaine seulement ont été condamnées par des cours de justice pour des activités de terrorisme ou pour « encouragement à la haine nationale ». L'un des leaders de la guérilla islamiste, Chamil Bassaïev aurait été tué par les forces du FSB. Durant la prise d'otages du théâtre de Moscou, et la prise d'otages de Beslan, tous les preneurs d'otages furent exécutés sur place par les forces spéciales du FSB. Un témoin seulement a survécu, Nour-Pachi Koulaïev, et a été condamné plus tard par la justice. On signale que plus de 100 chefs des groupes terroristes ont été tués lors de 119 opérations dans le Caucase Nord durant l'année 2006.

Le FSB coopère avec Interpol et d'autres forces de l'ordre nationales ou internationales dans la lutte contre la corruption et le crime organisé. À cet égard, il fournit des informations sur de nombreux groupes criminels russes œuvrant en europe. Le FSB a également été impliqué dans les demandes d'extradition de suspects de haute envergure s'étant enfuis à l'étranger, comme Alexandre Litvinenko, Oleg Kalougine, Akhmed Zakaïev, Leonid Nevzline, et Boris Berezovsky. Cependant ces demandes ont été refusées par les cours britanniques, américaines et israéliennes.

Même en écartant des analyses trop spéculatives, l'influence du FSB sur l'élite politique russe est indéniable. La directrice du Centre d'étude des élites moscovite, Olga Kryshtanovskaya, estime que 78% des 1016 principaux responsables politiques russes ont travaillé précédemment dans une organisation affiliée au KGB ou FSB. Elle déclare : « Si pendant la période soviétique et la première période post-soviétique, les gens du KGB et FSB étaient principalement impliqués dans des affaires de sécurité, actuellement la moitié de ceux-ci est encore impliqués dans la sécurité, mais l'autre moitié est impliquée dans les affaires économiques, les partis politiques, les ONG, les gouvernements régionaux, même la culture... ». L'importance des services de sécurité dans l'appareil politique russe, est soulignée également par Jacques Baud, qui explique que les services secrets russes drainent traditionnellement une élite de personnes susceptibles d'ambitions politiques.

Cette main-mise d'une organisation sur l'élite du pays est peut-être comparable à celle de l'Union soviétique, où les postes clés du gouvernement étaient occupés par des membres du Parti communiste. Les liens entre le monde politique (ou économique) et le FSB sont encore accrus, par cet attachement inaliénable des ex-agents du KGB ou FSB envers leur ancien service. Comme le confirme Vladimir Poutine lui-même, il n'existe pas « d'ancien » membre du KGB. Olga Kryshtanovskaya Siloviks estime à cet égard, que les ex-agents des services de sécurité demeurent « au-dessus des lois », car ces réservistes actifs restent rémunérés et protégés par l'organisation.... Lire la suite (wikipedia)




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