Cathédrale de Strasbourg


Ajouté le 21 Juillet 2007 à 13h48.

Catégorie : Monuments | Vu 371 fois.


Cathédrale de Strasbourg
Le monument Cathédrale de Strasbourg.


Cathédrale de Strasbourg 3D texturé
Le monument Cathédrale de Strasbourg en modèle 3D.


Coordonné GPS de Cathédrale de Strasbourg : 48°34'54.29" N 7°45'02.84" E
Fichier .kmz (à ouvrir avec Google Earth) : cathedrale-de-strasbourg
Pays, ville : France, Strasbourg

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Résumé : La cathédrale Notre-Dame de Strasbourg est une cathédrale catholique romaine construite à Strasbourg, en France. Elle est représentative de l’architecture gothique. Avec ses 142 mètres, après avoir été l'édifice le plus haut du monde pendant plusieurs siècles[1], elle est actuellement la deuxième plus haute cathédrale de France après celle de Rouen (151 m). 333 marches séparent le sol de la terrasse. Elle est reconnaissable par sa seule tour et son clocher surmonté de sa flèche.

« Prodige du gigantesque et du délicat » selon Victor Hugo, la splendeur de la cathédrale est visible de très loin dans la plaine alsacienne et peut être aperçue d’aussi loin que les Vosges ou que de la Forêt-Noire.

La cathédrale se situe dans un quartier entouré par le fleuve l’Ill, sur la place de la cathédrale, au milieu d’anciens bâtiments. Son parvis est assez étroit par rapport aux plus grandes cathédrales de France.

Dans la même salle se trouve la fameuse horloge astronomique, dont le buffet richement décoré est du XVIe siècle. Une première horloge avait été construite entre 1352 et 1354, mais elle a dû cesser de fonctionner au début du XVIe siècle. Entre 1547 et 1574, et en deux phases, une seconde horloge a été construite par les mathématiciens Christian Herlin et Conrad Dasypodius, les frères horlogers Habrecht et le peintre Tobias Stimmer. Cette horloge était une horloge astronomique planétaire et indiquait donc le déplacement des planètes sur un astrolabe. Un calendrier perpétuel indiquait les fêtes mobiles sur une durée de 100 ans. Enfin, les éclipses à venir étaient peintes sur des panneaux.

L’horloge de Dasypodius cessa de fonctionner peu avant la Révolution française et resta dans cet état jusqu’en 1838. De 1838 à 1843 (et non 1842 comme on le lit partout, y compris sur l’horloge elle-même), l’horloge fut transformée par Jean-Baptiste Schwilgué (1776-1856), un Alsacien autodidacte qui après avoir été apprenti horloger, devint professeur de mathématiques, vérificateur des poids et mesures, et enfin entrepreneur. Schwilgué avait souhaité réparer l’horloge dès son plus jeune âge et cela resta une force directrice toute sa vie.

La nouvelle horloge consiste en gros en de nouveaux mécanismes placés dans le buffet de la seconde horloge. Tous les cadrans sont aussi nouveaux, mais l’horloge est dans son ensemble conservatrice, dans le sens où les fonctions de l’horloge de Schwilgué diffèrent peu de celles de l’ancienne horloge, sauf pour ce qui est du défilé des Apôtres qui n’existait pas auparavant. Pour le reste, il y a toujours un équivalent. L’horloge de Schwilgué fait la même chose que l’horloge de Dasypodius, mais différemment, voire mieux.

Ainsi, alors que l’ancienne horloge indiquait les fêtes mobiles par avance sur une période de 100 ans, la nouvelle horloge détermine les fêtes mobiles de l’année à venir à la fin de chaque année. Moyennant un remontage et un entretien régulier, on peut considérer ce mécanisme — le comput ecclésiastique — comme un calendrier perpétuel. La règle pascale est assez simple à énoncer et la définition de la date de Pâques a été adoptée au concile de Nicée, en 325. Selon ce concile, Pâques tombe « le dimanche qui suit le quatorzième jour de la Lune qui tombe le 21 mars ou immédiatement après ». Toutefois, les choses sont devenues plus compliquées lors de l’introduction du calendrier grégorien en 1582, lequel calendrier a modifié les dates des pleines lunes pascales et leurs règles de calcul. Dans l’état actuel de nos connaissances, Schwilgué a été le premier à avoir traduit mécaniquement le calcul de Pâques grégorien sous forme mécanique, et ce dès 1821 avec un prototype conçu en 1816. C’est ce même mécanisme qui figure, en plus grand, en bas à gauche de l’horloge actuelle.

Contrairement à ce qui est souvent dit, ce mécanisme n’est pas un ordinateur, mais « comput » est bien sûr la racine de « computer » (ordinateur). Le « comput ecclésiastique » est en fait le « calcul de l’Église ».

L’horloge comporte bien d’autres renseignements intéressants, mais ce qui attire le plus les touristes, ce sont les automates. Ceux-ci se mettent en mouvement à différentes heures. Un ange sonne la cloche tandis que le second retourne un sablier et que différents personnages, représentant les âges de la vie (de l’enfant au vieillard) défilent devant la Mort.

Au dernier étage se sont les Apôtres qui passent devant le Christ. L’horloge indique bien plus que l’heure officielle puisqu’elle permet aussi de connaître l’heure solaire (retard de trente minutes), le jour (représenté par les dieux de la mythologie, un dieu par jour de la semaine), le mois, l’année, le signe du zodiaque, la phase lunaire et la position de plusieurs planètes. L’ensemble des automates se met en fonction à 12 heures 30.

La légende raconte que le créateur de cette horloge aurait eu les yeux crevés à la fin de la création de celle-ci pour qu’il ne puisse pas la reproduire.

Dans cette même salle, remarquez la statue d’un homme, accoudé à une balustrade. La légende raconte qu’il s’agit d’un architecte concurrent de celui ayant construit le pilier des anges, prouesse architecturale de l’époque, qui prétendait que jamais un seul pilier ne pourrait soutenir une si grande voûte, et qu’il attendrait pour voir le tout s’effondrer…

Terminée en 1439, la flèche de la tour Nord — qui fut la seule construite pour éviter l’effrondrement de la cathédrale construite sur des marais — culmine à 142 m au-dessus du sol.
C’est la plus haute flèche construite au Moyen Âge et qui ait subsisté jusqu’à nos jours.

La cathédrale de Strasbourg est une des seules grandes cathédrales de France dont la tour est dotée d’une flèche, typique de l’architecture germanique.

Quatre autres édifices ont dépassé momentanément la hauteur de la cathédrale de Strasbourg :

* en France, la flèche de la cathédrale de Beauvais culmina à 153 mètres pendant 4 ans avant de s’effondrer en 1573.
* en Angleterre, l’ancienne cathédrale Saint-Paul de Londres afficha fièrement une tour de 150 mètres avant d’être détruite par un incendie.
* en Angleterre, la cathédrale de Lincoln posséda une tour-lanterne s’élevant à une hauteur de 160 mètres qui s’effondra en 1549.
* en Allemagne, Ste Marie de Straslund atteignit la hauteur de 150 mètres

Grâce à sa flèche, la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg resta l’édifice le plus haut du monde jusqu’en 1874, date de l’achèvement de la flèche de l’église Saint-Nicolas de Hambourg (147 mètres). Depuis le XIXe siècle, les flèches des cathédrales allemandes d’Ulm et de Cologne la dépassent avec les hauteurs respectives de 161 mètres et 157 mètres. La cathédrale Notre-Dame de Rouen atteignit les 151 mètres en 1876, date de la fin de la construction de sa flèche.

La construction de la tour et de la flèche fut commandée par le maître d’œuvre Ulrich Ensiger qui commanda également la construction de celle de la cathédrale d’Ulm, ce qui a résulté à une nette ressemblance entre les deux cathédrales aux niveaux de ces deux éléments.

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